Comment rester au frais lors de travaux de couverture – Conseils pour les travailleurs exposés à la chaleur estivale
Comment rester au frais lors de travaux de couverture – Conseils pour les travailleurs exposés à la chaleur estivale
Mise en garde : Le présent article fournit des informations générales et ne constitue pas un avis médical ni une directive absolue quant à la sécurité des travailleurs exposés à la chaleur extrême. Veuillez toujours consulter votre médecin avant de travailler dans des conditions de chaleur extrême. Consultez aussi les prévisions météo diffusées par les médias et les sources gouvernementales afin d’être au courant de tout avertissement de chaleur intense émis pour votre région. Il arrive que les conditions soient trop chaudes pour travailler sur un toit. Il appartient aux couvreurs et aux employeurs de déterminer comment réaménager l’horaire de travail en fonction du niveau de stress thermique correspondant à chaque situation.
Rester au frais tout en travaillant sur un toit peut être un défi de taille. La demande de travaux de couverture est élevée pendant la période estivale et les couvreurs doivent souvent travailler au soleil, même lors des journées les plus chaudes. Et ce n’est pas facile. Comment rester au frais, l’été, en travaillant sur un toit? Si vous êtes propriétaire d’une entreprise de couverture, comment vous assurer que vos employés se rafraîchissent et sont en sécurité lorsqu’ils travaillent en plein soleil?
Dans cet article, nous vous livrons la plus récente information sur les façons de rester au frais en travaillant dehors. Nous verrons quelles sont les meilleures boissons pour les travailleurs exposés à la chaleur (par exemple, de nouvelles études se sont penchées sur les effets du café). Puis, nous nous intéresserons à de nouvelles études qui estompent la distinction entre le coup de chaleur et l’épuisement par la chaleur. Nous présenterons aussi de nouveaux produits offerts sur le marché pour vous garder au frais en cas de chaleur extrême. Voici les conseils de IKO pour affronter la chaleur estivale de manière sécuritaire.
1. Soyez au fait des conditions météo
La première chose à faire pour vous prémunir contre la chaleur lors de travaux de toiture est de consulter les bulletins météo. Avant d’entreprendre une journée de travail, informez-vous des prévisions afin de bien vous préparer. L’application Heat Safety conçue par l’organisme OSHA présente aux couvreurs américains toutes les données météorologiques utiles. Les couvreurs canadiens peuvent, quant à eux, utiliser l’application Météo Média qui indique la température et l’indice Humidex.
Les journées sont plus exténuantes lorsque la température extérieure atteint ou dépasse la température corporelle normale, car votre corps se rafraîchit plus difficilement. Il faut aussi tenir compte du taux d’humidité, car plus celui-ci est élevé, plus votre sueur s’évapore lentement, ce qui nuit au processus de refroidissement de votre corps. Le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail (CCHST) considère qu’un indice Humidex de 30 à 39 est inconfortable, de 40 à 45 : très inconfortable et au-delà de 45 : dangereux. À l’opposé, un taux d’humidité très faible peut aussi poser problème, car il fait en sorte que votre sueur s’évapore trop rapidement, ce qui peut mener à la déshydratation. Par temps très sec, il faut surveiller de près votre degré d’hydratation.
Avant de vous rendre sur le chantier, il faut vous demander s’il fait trop chaud pour travailler. L’organisme américain NIOSH (National Institute for Occupational Safety and Health) recommande que les travaux soient reportés au-delà de certaines températures, mais la chaleur n’est pas le seul facteur pris en compte. L’organisme considère aussi, entre autres, le taux d’humidité, l’exposition au soleil, la charge de travail et le mouvement de l’air, en plus de l’âge et de la condition physique du couvreur.
Par exemple, pour un couvreur de moins de 40 ans, en bonne santé, bien hydraté et travaillant à l’ombre lorsque le taux d’humidité est normal (30 %), les travaux doivent être suspendus si la température atteint 41 °C. Comme le NIOSH émet ses recommandations de base pour tous les types de métiers, le fait que les couvreurs ne travaillent pratiquement jamais à l’ombre n’est pas pris en compte. Toutefois, l’organisme indique comment ajuster les données lorsque l’environnement de travail est partiellement ou totalement ensoleillé. Il recommande d’ajouter 4 °C à ce qu’indique le mercure par temps partiellement couvert, et 7 °C par temps ensoleillé. Cela signifie que le même couvreur ayant une lourde charge de travail en plein soleil devrait reporter son quart de travail lorsque le mercure indique 33 °C ou plus.
2. Tenez compte des surfaces sur lesquelles vous travaillez
Pour travailler l’été en toute sécurité, il faut bien connaître les types de surfaces et de matériaux. Les solins métalliques peuvent devenir très chauds. Il est donc sage de les garder à l’ombre jusqu’au moment de les installer. Le port de gants épais est aussi indispensable pour manipuler tous les types de matériaux par temps très chaud.
L’un des meilleurs moyens de rester au frais lors de travaux de couverture en plein été est de planifier les travaux selon la configuration du toit. Autant que possible, commencez la journée sur le versant ouest du toit et déplacez-vous sur le versant est en après-midi afin d’éviter d’être en plein soleil. Remarquez que les couvreurs photographiés ci-dessous ont d’abord complété le petit versant à l’avant-plan parce qu’il se trouvait à l’ombre.
3. Connaissez vos employés
Si vous embauchez de nouvelles recrues au plus fort de l’été, laissez-leur le temps de s’acclimater aux conditions de chaleur intense. Le NIOSH recommande que les couvreurs non acclimatés ne travaillent pas plus de 20 % des heures normales lors de leur première journée. Cette proportion peut augmenter de 20 % par jour, pas plus, jusqu’à ce que le nouvel employé soit capable de soutenir le rythme de ses collègues déjà acclimatés.
Certaines conditions médicales peuvent rendre le travail par temps très chaud plus dangereux, comme l’obésité, les maladies cardiovasculaires, le diabète et d’autres affections comme le rhume. Les travailleurs vivant ces problèmes de santé ou prenant des médicaments sous ordonnance (qui risquent d’affecter leur taux d’hydratation ou leur température corporelle) devraient demander l’avis de leur médecin quant à leur capacité de travailler lors d’épisodes de chaleur intense.
L’organisme NIOSH recommande de créer un programme de surveillance médicale au sein de l’entreprise. Les couvreurs professionnels devraient passer des examens médicaux périodiques et avoir accès à un plan de surveillance médicale au travail. De plus, le NIOSH recommande que tous les travailleurs suivent une formation sur la santé lors de chaleur intense et sur les signes d’un coup de chaleur ou d’épuisement par la chaleur. Tous les superviseurs devraient également être formés pour comprendre les conditions météorologiques et adapter les travaux en conséquence.
4. Portez des vêtements adéquats et mettez de l’écran solaire
Par temps très chaud, votre premier réflexe est peut-être d’enlever votre chandail. En fait, il faut faire le contraire, car en vous protégeant des rayons directs du soleil, vos vêtements vous gardent au frais. Choisissez des vêtements (chandail, pantalons et même chaussures) de couleur pâle, qui réfléchissent mieux les rayons solaires. Les tissus respirants, comme le coton, sont plus frais, car ils laissant l’air circuler au travers.
Il existe aussi des produits spécialisés pour vous protéger de la chaleur excessive. Par exemple :
- Vêtements de travail conçus pour évacuer l’humidité, comme le font les vêtements de sport. Ils sont fabriqués dans un tissu qui permet à la sueur de s’évaporer plus rapidement pour vous garder au frais.
- Chemises ou chandails munis d’un climatiseur. Ils peuvent vous garder bien au frais, mais sont plus lourds et nécessitent une source d’alimentation.
- Vêtements refroidis à l’eau, munis de petits tubes qui vous aspergent d’eau fraîche. Ils sont moins lourds que les vêtements climatisés, mais nécessitent eux aussi une source d’alimentation. (image manches longues)
- Vestes de refroidissement munies de sachets réfrigérants. Elles sont une bonne alternative sans électricité, mais la glace fond en deux à trois heures.
- Plus simplement, porter un survêtement préalablement trempé dans l’eau fraîche peut vous aider à combattre la chaleur.
Par temps très chaud, vous pourriez être tenté de laisser tomber les équipements de sécurité habituels parce qu’ils vous alourdissent et vous réchauffent. Cependant, il est essentiel de continuer de les porter en tout temps. C’est plutôt votre charge de travail qui devrait être réduite en fonction du stress thermique supplémentaire que procure votre équipement de sécurité. Certaines pièces d’équipement peuvent même vous protéger de la chaleur, comme un casque de sécurité muni d’une visière qui protège vos yeux du soleil.
Pour terminer, travailler dehors par temps chaud nécessite l’utilisation d’un écran solaire. Vous devriez choisir un écran chimique et l’appliquer partout où votre peau n’est pas couverte par vos vêtements. Il est préférable d’appliquer l’écran solaire 20 minutes avant de s’exposer au soleil. Les écrans solaires hydrofuges résistent mieux à la transpiration, mais peu importe l’écran solaire choisi, il vous faudra en réappliquer après quelques heures. Pour éviter de négliger certaines zones de la peau, n’utilisez pas les écrans solaires en aérosol. Optez plutôt pour une lotion solaire et étendez-la généreusement.
Pour ce qui est du facteur de protection solaire (FPS) idéal, les recommandations ont changé à la lumière de nouvelles études. Les spécialistes croyaient qu’au-delà de FPS 50, la protection n’augmentait pas vraiment, mais des études récentes ont montré que les écrans à FPS plus élevé protègent effectivement mieux contre les brûlures et le cancer de la peau. Une fois appliqués sur la peau, les écrans solaires perdent peu à peu leur efficacité, mais bien des gens négligent d’en appliquer de nouveau. Dans ce cas, si le FPS de départ est plus élevé, la protection durera plus longtemps. Si vous oubliez souvent de vous remettre de l’écran solaire, optez pour un FPS 100 ou plus élevé afin de bien protéger votre peau. Hormis le FPS, votre écran solaire devrait porter la mention « large spectre », qui signifie que vous êtes protégés des rayons ultraviolets A et B (UVA et UVB).
5. Planifiez stratégiquement votre horaire de travail et vos pauses
Il est possible de planifier intelligemment une journée de travail par temps chaud. Bon nombre de professionnels de la toiture commencent leur journée de travail dès que la lumière du jour le permet (dès 7 h dans certaines régions) afin d’éviter la chaleur du soleil de midi. Certains vont même jusqu’à terminer leur journée de travail avant les heures les plus chaudes de la journée.
Lorsque le mercure grimpe, vous devriez prendre une pause pour boire de l’eau toutes les 15 à 30 minutes. Contrairement à la croyance populaire, prendre une pause dans un endroit climatisé ne risque pas de compromettre votre acclimatation. L’acclimatation à la chaleur prend de 7 à 10 jours, au bout desquels votre corps régule plus efficacement sa sudation et sa fréquence cardiaque. Cette acclimatation ne se perd que lorsque vous cessez de travailler dans des conditions chaudes pendant quelques jours. À moins d’un arrêt prolongé, vous retrouverez ensuite cette acclimatation au bout de deux ou trois jours.
Par ailleurs, il est important de ne pas pratiquer d’exercice physique avant de vous rendre au travail. Cela augmenterait les risques de souffrir d’un malaise causé par la chaleur. Il vaut mieux attendre la fin de votre journée de travail et vérifier si vous êtes assez en forme pour vous entraîner sans risque en soirée.
6. Assurez-vous d’avoir accès à suffisamment d’eau
Le meilleur conseil pour vous éviter un coup de chaleur est de rester bien hydraté tout au long de la journée. S’il est déshydraté, votre corps aura du mal à transpirer et à réguler sa chaleur, ce qui peut mener à un coup de chaleur. La déshydratation exerce aussi une pression sur votre cœur, car elle cause une réduction du volume sanguin, ce qui vous rend moins efficace.
Les signes de la déshydratation sont les suivants :
- Soif extrême
- Mal de tête
- Sautes d’humeur
- Miction moins fréquente
- Urine foncée
- Fatigue
- Étourdissements
- Confusion
N’attendez pas de présenter des signes de déshydratation, ni même de ressentir la soif avant de boire de l’eau. La transpiration vous fait perdre beaucoup d’eau lorsque vous travaillez. Des recherches ont démontré que le fait de boire seulement quand la soif se manifeste ne suffit pas à remplacer cette perte. Pour rester bien hydraté, buvez régulièrement toute la journée, même si vous n’avez pas soif. Le NIOSH recommande aux travailleurs soumis à une chaleur intense de boire une tasse (250 ml) d’eau ou d’une autre boisson toutes les 15 à 20 minutes. Gardez à l’esprit que par temps très chaud, un travailleur perd en moyenne de 6 à 8 litres d’eau par jour sous forme de sueur, et qu’une quantité de liquide équivalente doit être ingérée.
On a tendance à croire que les travailleurs acclimatés transpirent moins que ceux qui ne le sont pas, mais c’est le contraire qui est vrai. Une fois acclimaté, vous verrez que vous transpirerez davantage, car votre corps s’ajuste à la température et à votre charge de travail.
7. Sachez quoi boire quand vous travaillez dehors
On croit souvent que les boissons pour sportifs hydratent mieux que l’eau, mais pour la plupart des couvreurs professionnels, il n’est pas nécessaire de recourir à ces boissons contenant des électrolytes. Selon le NIOSH, les travailleurs qui prennent des collations et des repas réguliers ingèrent une quantité suffisante d’électrolytes par la nourriture. Les boissons pour sportifs ne sont utiles pour éviter les coups de chaleur que lors de périodes prolongées (plus de 4 h) de transpiration intense. Si vous buvez de telles boissons, diluez-les avec de l’eau afin que leur concentration en sel et en sucre ne dépasse pas 8 %. Autrement, elles auront pour effet de ralentir l’absorption d’eau par votre corps.
Les seuls travailleurs considérés par le NIOSH comme étant à risque de souffrir d’hyponatrémie (concentration trop faible de sodium dans le sang) sont ceux qui ne sont pas encore acclimatés, ceux qui suivent un régime alimentaire faible en sel et ceux qui boivent une quantité excessive d’eau, soit 1,5 litre ou plus par heure.
Les couvreurs qui ne sont pas acclimatés à la chaleur intense devraient être incités à consommer des repas plus salés les deux ou trois premiers jours. Ceux qui suivent un régime faible en sel devraient discuter de leurs besoins avec leur médecin. Tous les travailleurs doivent être encouragés à boire de l’eau régulièrement afin de ne pas surcharger leur organisme en buvant 1,5 litre d’eau ou plus par heure.
Si vous pensez être atteint d’hyponatrémie, consultez un médecin. N’essayez pas de vous traiter vous-même, car un traitement trop rapide pourrait avoir de graves conséquences. Certains couvreurs envisagent de prendre des comprimés de chlorure de sodium pour éviter l’hyponatrémie, mais cela peut être dangereux. Les comprimés de chlorure de sodium nuisent à l’hydratation et ne devraient jamais être consommés par des travailleurs soumis à une chaleur intense, à moins qu’un médecin ne les prescrive.
Les chercheurs croyaient que les personnes travaillant dans des conditions épuisantes devaient éviter les boissons caféinées comme le café, mais de nouvelles études suggèrent que le café ne contribue pas à la déshydratation. Même si le café est légèrement diurétique, c’est-à-dire qu’il donne envie d’uriner plus souvent, il contient aussi de l’eau. Une tasse de café ne vous sera d’aucune aide si vous êtes déshydraté et pourrait même exacerber votre stress thermique. Dans ce cas, il vous faut boire de l’eau. Toutefois, il est inutile de vous priver de votre tasse de café matinale avant de partir travailler.
8. Apprenez à reconnaître les symptômes d’un épuisement par la chaleur ou d’un coup de chaleur, et à y réagir
Plusieurs types de malaises peuvent être causés par la chaleur, dont la gravité varie de la syncope de chaleur au stress thermique et jusqu’au coup de chaleur potentiellement mortel.
Syncope de chaleur
Ce malaise consiste en un évanouissement de courte durée, causé par la chaleur. La victime peut également se sentir étourdie ou faible, en particulier si elle se tient debout depuis un certain temps ou si elle se lève rapidement. La syncope de chaleur affecte particulièrement les travailleurs déshydratés ou non acclimatés.
Le travail sur un toit rend ce type de malaise dangereux, même s’il est très bref. La prévention des chutes devrait toujours être une priorité, surtout par temps très chaud.
Si vous venez de subir une syncope de chaleur, assoyez-vous ou étendez-vous dans un endroit frais et ombragé, climatisé si possible. Buvez lentement de l’eau ou, si vous préférez, une boisson pour sportifs diluée avec de l’eau. Même si vous vous sentez mieux peu après avoir repris connaissance, sachez que le retour à la normale de votre pression artérielle peut prendre plusieurs heures.
Épuisement par la chaleur
L’épuisement par la chaleur, aussi appelée stress thermique, survient lorsque le corps ne parvient pas à se rafraîchir efficacement. Ce malaise peut dégénérer en coup de chaleur si on ne le traite pas.
Les symptômes de l’épuisement par la chaleur comprennent une légère augmentation de la température corporelle (autour de 38 ou 39 °C). Toutefois, il n’est pas facile de déceler un épuisement par la chaleur en se fiant simplement à la température corporelle.
La tolérance à la chaleur varie grandement d’une personne à l’autre. Certaines personnes sont incapables de fonctionner au-delà de 38 °C alors que d’autres peuvent demeurer actifs dans des conditions beaucoup plus chaudes. Malgré ces différences, l’OMS recommande que la température buccale des travailleurs soumis à une chaleur intense ne dépasse pas 37,5 °C. Notez que la mesure de votre température buccale peut être faussée si vous avez bu un liquide froid dans les 15 minutes précédentes.
Votre rythme cardiaque peut aussi indiquer si vous souffrez d’un épuisement par la chaleur. Au repos, le rythme cardiaque d’un travailleur devrait redescendre rapidement pour se rapprocher de la normale. Cependant, sous l’effet d’un épuisement par la chaleur, il demeure rapide même au repos.
Voici d’autres signes d’un épuisement par la chaleur :
- Mal de tête
- Nausées
- Vertiges
- Faiblesse
- Soif
- Transpiration excessive
- Miction moins fréquente
- Irritabilité
Il est important de traiter l’épuisement par la chaleur immédiatement pour éviter qu’il ne dégénère en coup de chaleur. Voici les premiers soins à prodiguer en cas d’épuisement par la chaleur :
- Obtenez des soins médicaux dans une clinique ou à l’urgence.
- Emmenez la victime dans un endroit frais et ombragé, idéalement climatisé.
- Retirez-lui tout vêtement non essentiel, notamment ses chaussures et chaussettes.
- Appliquez une compresse froide sur son cou, son visage, ses poignets et ses chevilles.
- Encouragez-la à boire fréquemment de petites quantités d’eau fraîche (mais ne l’incitez pas à boire une grande quantité d’eau d’un coup).
- Si vous ne disposez pas d’une compresse froide, aidez la personne à se rincer le visage et le cou à l’eau froide.
Coup de chaleur
La distinction entre l’épuisement par la chaleur et le coup de chaleur n’est pas aussi évidente qu’on l’a déjà cru. De nombreux couvreurs ont appris que le premier signe d’un coup de chaleur est l’arrêt de la transpiration, mais il s’avère qu’une personne qui transpire peut également être atteinte d’un coup de chaleur, qu’on nomme dans ce cas « coup de chaleur à l’effort » et qui est tout aussi dangereux — et potentiellement mortel — qu’un coup de chaleur ordinaire.
Le coup de chaleur est une urgence médicale. Les symptômes peuvent inclure :
- Température corporelle élevée
- Confusion
- Comportements étranges
- Peau chaude, pouvant être sèche ou moite
- Perte de conscience
- Attaque
Premiers soins en cas de coup de chaleur :
- Appelez immédiatement les services d’urgence au 9-1-1.
- Assurez-vous que quelqu’un reste auprès de la personne atteinte jusqu’à l’arrivée des secours.
- Emmenez-la dans un endroit frais et ombragé, idéalement climatisé.
- Retirez-lui ses vêtements de travail pour l’aider à se rafraîchir.
- Appliquez des sachets de glace ou des compresses d’eau froide sur son cou, sa tête, ses aisselles, ses cuisses et ses chevilles.
- Mouillez la peau et les vêtements de la personne atteinte avec de l’eau fraîche.
- Utilisez des ventilateurs pour faire circuler l’air autour d’elle.
Le coup de chaleur affectant les fonctions cérébrales, la victime peut ne pas se rendre compte du danger ou de son comportement étrange. Si vous soupçonnez un collègue de souffrir d’un coup de chaleur, entreprenez immédiatement les premiers soins, car la température de son corps peut s’élever à un niveau dangereux en quelques minutes.
Pour éviter les dangers du coup de chaleur, les couvreurs devraient toujours travailler en paires pour que l’un soit en mesure de déceler chez l’autre les signes de ce malaise. Ils devraient aussi toujours avoir un téléphone à leur portée, pour appeler les secours en cas d’urgence.
En terminant, la recherche évolue sans cesse, amenant de nouvelles stratégies de sécurité au travail par temps chaud. Assurez-vous que votre formation à ce sujet est à jour et suivez régulièrement des cours de premiers soins. De cette façon, votre milieu de travail sera plus sécuritaire pour tous. IKO dispose de nombreuses ressources pour les professionnels de la toiture. Consultez-les pour en savoir plus sur les façons d’éviter les blessures au travail ou sur d’autres sujets comme le maniement sécuritaire d’un chalumeau de couvreur.